Le Haut-commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) a entamé une série d’ateliers de formation et d’information à l’endroit des professionnels des médias togolais sur les réparations communautaires et collectives. Ces séminaires visent notamment à faire part aux journalistes, leaders d’opinion, des actions déjà réalisées par l’institution que dirige Awa Nana sur le volet des réparations communautaires et collectives. Une occasion de discuter des stratégies par lesquelles les médias peuvent accompagner le HCRRUN dans la mise en œuvre de la recommandation 54 de la CVJR (Commission Vérité Justice et Réconciliation) liée aux prestations en faveur des communautés affectées par les troubles sociopolitiques. Durant les trois jours de travaux, des dizaines d’acteurs des radios, de la presse écrites et des journaux en ligne ont échangé avec les membres de l’institution à l’issue des thématiques développées par des experts. Ces derniers se sont entretenus avec les hommes de médias notamment sur les missions dévolues au Haut-commissariat et ses méthodologies employées, l’importance des réparations. L’Institution n’a pas manqué d’aborder une thématique liée aux généralités sur les fonctions et les attributions des professionnels des médias.
Alors que le Haut-commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) a, dans sa mission de réparation d’indemnisation, touché une grande partie des victimes des violences sociopolitiques qu’a connu le pays Togo au cours de son histoire, l’institution entend mettre le cap sur le volet réparations communautaires et collectives. Au cours des mois à venir, Awa Nana et son institution, se focaliseront sur la réalisation des ouvrages d’utilité publique ou des projets de développement au sein des communautés qui ont été ébranlées par des conflits et connu des déplacements forcés.
Ces prestations viendront en complément à la fontaine d’eau, aux salles de classes et Centre médico-social déjà réalisés notamment à Barkoissi, à Djéréhouyé, à Pouwédéou à Blitta et à Niki-Niki.
