Les agents et praticiens hospitaliers du secteur public du Togo sonnent la mobilisation pour l’obtention de leurs droits et l’amélioration des conditions de vie et de travail. Réunis en assemblée générale pour le compte du ‘grand Lomé’, ce mardi 14 mai 2024 dans les locaux du CHU SO (centre hospitalier universitaire Sylvanus Olympio), les membres de sept formations syndicales de la santé entendent exercer des pressions sur l’employeur, l’Etat, pour y arriver.
En effet sous un soleil de plomb, des centaines de praticiens hospitaliers ont discuté notamment du concours de recrutement des agents publics pour le compte des hôpitaux, des primes risque et de contagion, du statut de la fonction publique hospitalière et des conditions de mise en œuvre de l’AMU (assurance maladie universelle).
Ces agents hospitaliers demandent que le Gouvernement fasse diligence pour que dans un bref délai, les résultats du concours de juin 2023 soient proclamés pour soulager les équipes en place déjà très submergées. Et Dr Gilbert Tsolényanou, Secrétaire général de SYNPHOT et coordonnateur du Collectif de souligner que pour « la mise en œuvre de l’AMU et l’efficacité de ce projet, il est important que les moyens soient donnés au corps de santé ». Car précise-t-il, le personnel n’arrive plus à faire face aux flux sans cesse croissants de patients dans les centres hospitaliers publics. « Le besoin est là et la pressions est intense. Mais on ne peut pas demander à un agent de réaliser le travail de deux ou trois personnes », clarifie le successeur du Dr Walla Atchi à la tête du SYNPHOT
L’autre élément, c’est le zèle de certains directeurs qui tentent de brimer et bafouer les droits de leurs collaborateurs. Le dernier acte du genre s’est produit au centre médico-social d’Agoé Elavagnon. Où le premier responsable de l’établissement s’est laissé aller à une affectation punitive. Suite à un mouvement de grève, une salariée s’est vue déplacée en catimini.
Les syndicats convient le Ministre de la santé à recadrer ses éléments. Au cas contraire, ils prendront leurs « responsabilités ». Toutefois coordonnateur a rappelé à l’endroit de ses camarades, la nécessité de se départir des mauvaises pratiques que sont les rackets, le mauvais accueil et autres.
