Face à la presse le samedi 14 décembre à Lomé, les responsables de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) ont annoncé leur décision de surseoir leur meeting populaire qu’ils devraient animer le dimanche 15 décembre 2024 à Adétikopé, banlieue nord de la capitale. Ce n’est pas de gaité de cœur que Thomas Nsoukpoé et ses collaborateurs ont accepté de se plier à l’interdiction que le Ministre Colonel Awaté Hodabalo de l’Administration Territoriale leur a brandie à quelques jours de la tenue du meeting de la DMK à Adétikopé.
« En acceptant de surseoir à animer notre meeting à Adetikopé, nous nous sommes donné ce devoir d’adresser des courriers aux chancelleries et d’autres acteurs de la scène nationale et internationale pour les prendre à témoin », clarifie, le président du parti BAC (Bloc d’Action pour le Changement), Thomas Nsoukpoé qui assume le rôle de coordinateur par intérim de la DMK. Avant de lever involontairement la voix : « que l’autorité respecte la loi, puisque nous avons fait notre part en faisant les démarches administratives requises en matière d’organisation de manifestations publiques. Si prochainement nos activités subissent encore la même chose (la même interdiction ‘abusive’), advienne que pourra, nous allons maintenir nos manifestations prévues »
La décision du ministre de tutelle appelant la DMK à surseoir au meeting du 15 décembre aurait été prise sur la base des dispositions de la nouvelle loi constitutionnelle sans précision des articles visés. La DMK, organisateur du meeting avorté conteste la régularité de la décision du Gouvernement.