En dépit des critiques, le parti de Jean Pierre Fabre reste ferme dans sa décision de ne pas occuper son unique siège au sein de l’Assemblée Nationale issue du dernier scrutin législatif du 29 avril 2024.
Le parti a réitéré cette position ce vendredi 31 mai 2024 à Lomé devant un parterre de professionnels de médias nationaux et internationaux. Occasion pour l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC)) de continuer à protester contre la nouvelle constitution adopté le 19 avril et promulguée le 6 mai. Une nouvelle loi fondamentale qui basculer le Togo dans un régime parlementaire avec un Président du Conseil, chef de gouvernement bardés de tous les pouvoirs face à un Président de la République quasi ‘honorifique’. Tout en mesurant ce que cette décision pourraient induire comme conséquences sur la vie du parti et sur l’avenir politique du maire de la commune de Golfe 4, le parti orange se refuse de suivre le pas des trois autres députés de l’opposition qui siègent aux côtés des élus du parti présidentiel, Union pour la République (UNIR).
Selon Jean Pierre Fabre et les siens, il est totalement incohérent de rejeter les résultats du scrutin du 29 avril, contester la nouvelle constitution et ensuite siéger à une Assemblée nationale ‘sous l’égide de ladite constitution perfide’. Ils trouvent que des décisions courageuses et un langage clair exempts de « toute duplicité, contribueront à une mobilisation effective et active contre la forfaiture du changement » de la Constitution qualifiée de ‘pirate’.
