Le parti du désormais chef de file de l’opposition togolaise, l’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI) était face aux professionnels de médias ce jeudi 16 mai 2024. Objectif de cette première sortie médiatique, alerter l’opinion nationale et internationale sur « ce qui s’est réellement passé dans les nuit du 15 au 16 mai 2024, aux environs de 3 heures du matin dans le village de Samomoni dans le canton de Biankouri dans la préfecture de Cinkassé » dans l’extrême nord du Togo.
Selon les informations rapporté par la première force politique du pays, les éléments de la brigade de la ville de Cinkassé auraient mené une opération de représailles contre des jeunes de la localité qui auraient « cassé la pare-brise d’un véhicule de la gendarmerie le jour du vote » pour le compte du double scrutin législatif et régional, le 29 avril 2024à Samomoni. Cette opération coup de poing aurait permis au forces de l’ordre d’interpeller 5 jeunes du côtés togolais et sept autres de l’autre côté de la frontière ouest. Le Commandant de brigade de la localité aurait affirmé que les violences orchestrées par ces personnes auraient également occasionné la blessure d’un gendarme.
Pour les opposants, les jeunes interpellés sont ceux qui se s’étaient opposés au « bourrage des urnes, organisés par des assaillants en cagoules convoyés du Ghana dans un véhicule 4X4 noire banalisé, le jour même du vote le 29 avril 2024 ».
Tout en appelant à la cessation des exactions, le Prof Aimé Gogué demande aux autorités de procéder à la libération ‘immédiate et sans condition des jeunes Togolais arrêtés sans raisons valables’.