Togo/ Lutte contre la corruption : ‘pas de crainte, une loi protège les dénonciateurs des actes de corruption’, K. Aba président de HAPULICA

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A l’instar d’autres pays du Continent, le Togo a célébré ce jeudi 11 juillet 2024, la huitième édition de la  journée africaine de lutte contre la corruption. à travers des activités organisées à Lomé par la haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA) présidée par le magistrat  Koumélabalou Aba.

Devant un parterre d’acteurs clés des organisations de la société civile (OSC) togolaise, réunis dans la capitale, le Président de l’Institution a rappelé l’objectif premier de cette célébration. Qui selon lui est de « mettre en évidence l’importance de la dénonciation des actes de corruption et la nécessité de protéger les personnes qui signalent ces lesdits actes ».

Une célébration qui constitue également une opportunité de présenter l’état des lieux et inciter tout citoyen à lancer un appel à tout citoyen à jouer sa partition dans ce combat contre la corruption qui remet en cause les efforts de l’Etat. Aussi a-t-il demandé aux organisations de la société civile à faire sienne la campagne de sensibilisation visant à amener les populations togolaises « à ne pas tolérer les actes de corruption et à contribuer à la prévention et à la promotion des valeurs d’intégrité, d’honnêteté et de probité ».

Pour ce faire, K. Aba privilégie la dénonciation. Et pour rassurer les uns les autres, il précise qu’il existe au Togo une loi qui protège l’identité des dénonciateurs dès que ces derniers le désirent.  « La loi qui a créé la HAPLUCIA demande à celle-ci de prendre les mesures pour garder l’anonymat des dénonciateurs qui en font la requête », souligne le patron de la Haute Autorité.

Depuis 2018 à ce jour, le HAPLUCIA a enregistré plus de 90 plaintes et dénonciations. Si certaines d’entres d’elles ont déjà connu un dénouement, d’autres sont en cours  de pré-enquête qui précèdent l’action publique. Message reçu du côté des acteurs conviés. En témoignent ces propos de Ouro Bossi Tchakondo de l’organisation Partenariat pour le Développement et la Gouvernance (PDG) : « nous contribuerons  à la sensibilisation des togolais pour une éducation citoyenne depuis la maison ».

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