Togo/Justice de proximité : Djagblé a désormais sa maison de justice et son médiateur-conciliateur en la personne de Agbémadon S. Sekla

0

Dans sa volonté de faciliter l’accès aux droits et à la justice, le Gouvernement togolais a, par le truchement de son Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et de la Législation, Mipamb Nahm-Tchougli, procédé, le 23 décembre 2024, à l’inauguration de nouvelles maisons de justice en banlieues de Lomé et à l’installation de nouveaux médiateurs-conciliateurs. Ce fut notamment le cas de Djagblé dans la préfecture de Zio.  

A Djagblé, c’est l’ancien greffier Agbémadon Sékla Sossougan qui endosse le manteau de médiateur-conciliateur de la nouvelle maison de justice pour accompagner les différentes parties aux petits différends (petites affaires) à s’entendre et à parvenir à un accord dans une procédure emprunte de célérité et sans frais.

L’installant dans ses nouvelles fonctions de médiateur-conciliateur de la maison de justice de Djagblé, le président du tribunal de Tsévié, Olivier Batchowang a tenu à rappeler à Agbémadon Sekla la trilogie qui désormais devrait constituer son crédo : écoute – conciliation – sensibilisation. Et ce spécialiste des sciences juridiques et judiciaires de marteler à l’endroit de son collaborateur, nouvellement installé, que cette trilogie sacro-sainte ne saurait porter ses fruits sans une suffisante dose  de ‘confidentialité’. Tel un maître à son disciple, Olivier Batchowang a voulu définir la ‘confidentialité’ en se référant aux mots du célèbre magistrat pénaliste  et enseignant-chercheur français, Jean Pradel qui dit ; « la confidentialité est la marque absolue de la  confiance générale ». Et pour la circonstance, il lance une invite au Sieur Agbémadon à faire sien le sceau de la confidentialité, levier de la réussite de ses actions et de sa nouvelle mission de conciliateur au sein des communautés de Djagblé.

Présentant officiellement et solennellement les cinq acteurs majeurs de la maison de justice au public de Djagblé, le Garde des sceaux, Ministre de la justice et de la Législation, Nahm-Tchougli a insisté sur le caractère gratuit des services offerts dans le cadre de la nouvelle structure. Rappelant ainsi, la volonté manifeste du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé de faire en sorte que « la pauvreté ne soit pas un frein à l’accès aux droits et à la justice. ». L’ancien juge constitutionnel a également énuméré les avantages liés au recours à une maison de justice plutôt qu’à une juridiction classique (tribunal ou cour). Il évoque notamment des intérêts économiques et ceux liés à la proximité géographique, temporelle, méthodologique et juridique. A rappeler que les accords entre parties sont trouvés grâce au concours du médiateur-conciliateur en s’appuyant sur des principes et normes coutumiers et juridiques.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici