Alors que les togolais se préparent à aller aux urnes le 17 juillet 2025 pour renouveler les instances des communales, l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) monte au créneau pour « exiger la suspension immédiate du processus électoral » en cours. Dans un communiqué officiel rendu public le 16 juin dernier, le parti de l’ex-chef de file de l’opposition, Jean Pierre Fabre, énumère un certains nombre de facteurs qui risquent d’entacher la régularité, la transparence et l’équité du scrutin du juillet prochain.
Le parti orange dénonce notamment une Commission Electorale Nationale Indépendante ( CENI) ‘illégale, caduque et partisane, un processus électoral ‘confus , opaque et chaotique’ et des ‘privilèges injustifiés au profit du parti au pouvoir’, Union pour la République (UNIR). et c’est fort de ces irrégularités que « l’ANC, exige donc la suspension immédiate du processus électoral, en attendant l’adoption de réformes électorales en profondeur et la mise en place d’une nouvelle CENI reflétant la configuration parlementaire actuelle, désormais bicamérale ». toutefois, le parti ne renonce pas à sa participation à al joute électorale du 17 juillet prochain.
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