Togo/ Double scrutin législatif et régional : la DMK défie le Pouvoir

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La Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) a rendu hommage à son parrain défunt l’archevêque émérite de Lomé décédé le 04 janvier dernier en Suède. Ce fut au cours d’un meeting animé ce dimanche 27 février 2024 à Lomé. A la faveur de cette quasi première communion post-présidentielles 2020 avec leurs militants et sympathisants, les responsables des différentes organisations et partis politiques membres de la Dynamique ont abordé une kyrielle de sujets d’actualité.

Notamment le double scrutin législatif et régional qui pointe à l’horizon. Occasion pour les poulains de Dr Agbéyomé kodjo de réaffirmer leur décision de ne pas compétir. La Dynamique estime qu’il est impérieux de vider le contentieux issu du scrutin présidentiel de 22 février 2020. Soutenant et persistant que le candidat de la DMK est le véritable vainqueur des présidentielles de 2020. «  Toutes les organisations politiques qui iront à ces prochaines élections s’apparentent aux collaborateurs du Régime », lance le jeune coordonnateur de la DMK, Paul Missiagbeto devant la poignée de militants ayant fait le déplacement du terrain du bas fond du collège Saint Joseph. Avant d’ajouter, qu’il ne saurait avoir d’élections dans un pays où des acteurs politiques croupissent en prison et certains contraints de s’exiler loin de la patrie. La dynamique reste convaincue que le pouvoir en est conscient. Ce qui explique les reports répétés décidés par Faure Gnassingbé et son équipe gouvernementale.

Pour les opposants, le régime actuel ne devra pas s’obstiner d’organiser des consultations électorales dans ces conditions. « Ces élections ne tiendront pas avant 2025, croyez-moi ! », défie le président du Bloc d’Action pour le Changement (BAC), Thomas Noussoukpoé. La Dynamique se dit prête à empêcher la tenue des prochaines joutes électorales

Prenant la communauté à témoin, la DMK à formuler des exigences majeures préalables. En l’occurrence des profondes réformes constitutionnelles et institutionnelles, la libération des détenus politiques, une amnistie pour permettre le retour des exilés dont le leader de MPDD, Dr Agbéyomé Kodjo. Et surtout des assises nationales qui devront baliser toute compétition politique saine et équitable.

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