La capitale togolaise accueille depuis lundi 12 mai, la première Conférence de l’Union Africaine sur la dette. Les travaux, qui mobilisent des acteurs de premier plan du continent et des leaders de la finance africaine, ont été officiellement lancés par le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, en présence des dirigeants du Ghana, John Dramani Mahama, et de la Zambie, Hakainde Hichilema (par visioconférence).
C’est parti pour trois jours d’assises, au cours desquels les représentants des différents pays africains (ministres de l’économie et des finances, experts, universitaires) échangeront sur diverses thématiques, et partageront leurs expériences nationales sur la gestion de la dette. “L’Afrique a besoin d’une nouvelle doctrine sur la dette”, a d’ailleurs insisté Faure Essozimna Gnassingbé dans son allocution d’ouverture, structurée autour de cinq observations principales, avant de “former le vœu que Lomé soit le point de départ d’un sursaut, et d’un nouvel agenda africain”.
Une Déclaration, dite de Lomé est attendue à la fin de la Conférence, matérialisant l’adoption d’une position commune africaine.