L’affaire fait grand bruit à Lomé et au-delà depuis le 05 novembre. Des rumeurs relayées en boucles sur la toile fait état d’un cambriolage opéré au domicile d’un ministre de la République situé en périphérie de la capitale Lomé. Ces rumeurs parlent des centaines de millions de francs CFA subtilisés au préjudice de membre de Gouvernement en fonction.
Face à la persistance de ces informations non encore élucidées, une dizaines d’organisations de la société civile togolaise est montée au créneau pour demander de l’exécutif l’ouverture d’une enquête pour situer l’opinion. Ces organisations exigent du Chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé « une bonne dose d’éthique dans la gestion de la chose publique au sommet de l’Etat »
Pour les acteurs de la société civile, si les faits allégués venaient à être avérés, le Ministre en question devrait subir la force de loi conformément au titre IX de la loi n°2015-10 du 24 novembre 2015 portant nouveau code pénal, modifié par la loi n°2016-027 du 10octobre 2016, sous les chefs des infractions économiques, bancaires et financières.
Kao Atchole, Emmanuel Sogadji, Me Célestin Agbogan et autres responsables d’OSC signataires du communiqué de presse s’offusquent d’autant plus que Le ministre en question a occupés successivement les postes d’inspecteur des douanes, directeur des études et de la législation douanières, directeur général de l’autorité de régulation des marchés publics, directeur général des douanes, commissaire des douanes et droits indirects, et commissaire général de l’offices togolais des recettes (OTR) et membre de l’équipe gouvernementale. Le même acteur avait également éclaboussé par l’affaire de la gestion calamiteuse des fonds COVID-19, gestion 2020.
Dans ce dossier deux journalistes sont gardés à vue depuis le 13 novembre 2023 dans les locaux de la police sur une plainte du Ministre ‘multi millionnaire’.