En Afrique, particulièrement, il est difficile pour un garçon pauvre de conquérir le cœur d’une femme. Et les séquelles de cette solitude ne sont rien d’autres que le célibat, la vie de débauche, voire de vengeance.
L’histoire d’un étudiant pauvre sénégalais ayant réussi à faire des études d’ingénierie en Europe en est une illustration parfaite. Après des années de travail dans son pays d’accueil, Sar (nom d’emprunt) revint au pays et voici ce qu’il fait aux anciens amis. Son témoignage : « fils de paysan, villageois, étudiant à Dakar, j’avais tous les problème du monde pour avoir une copine. Quand j’essaie d’aborder certaines filles, surtout les dakaroises, c’est à peine qu’elles me prenaient pour un déficient mental. C’est avec beaucoup de mépris et d’humiliation qu’elles rejetaient mes avances. Au début certaines font semblant de s’intéresser mais dès qu’elles se rendent compte de ma situation sociale, elles me lançaient des mots très choquants tels « kham sa bop », kaw kaw bou bone bi » pour que je ne puisse plus avoir le courage de leur adresser la parole. Par la suite, par une sacrée chance, j’ai obtenu une bourse avec l’appui d’un oncle maternel et je suis allé en France. Je suis resté en France jusqu’à l’obtention de mon diplôme d’ingénieur et par la suite j’ai gagné un bon boulot en Belgique. Quelques mois plus tard je suis revenu au pays pour des vacances et j’ai pris contact avec certains de mes anciens camarades étudiants. A travers j’ai pu avoir les nouvelles de deux filles qui m’avaient le plus humilié à l’époque. L’une était mariée, l’autre toujours célibataire.
Lorsque j’ai pris contact avec elles, j’ai fait exprès de leur expliquer ma situation et elles étaient tellement intéressées à l’idée de me revoir.
Celle qui était mariée commence à m’expliquer que ça ne va plus avec son mari et qu’elle est en instance de divorce. Je l’ai invitée dans un hôtel et elle est venue. On a passée toute la journée ensemble et j’ai couché avec elle à plusieurs reprises.
L’autre toujours célibataire, ce fut pareil. J’ai pu coucher avec elle au premier rendez-vous.
Elles s’attendaient à des cadeaux ou des sommes d’argent de ma part mais la blessure qu’elles m’avaient infligée était si profonde que je ne pouvais pas accéder à leurs demandes. J’étais plutôt dans une logique de vengeance. J’ai manifesté malheureusement un désintéressement et un mépris à leurs égards. Et ce sentiment s’est généralisé sur toutes les filles du Sénégal…
Il faut le vivre pour comprendre ! »
Mon cher,
Tu n’as pas besoin de te venger sur les femmes. Construis ta vie, construis un petit dispensaire ou une infirmerie dans ton village pour recevoir la bénédiction de ton lieu d’origine pour ne pas dire de Dieu et de tes ancêtres.
Ensuite, prends une jeune fille que tu dois éduquer à ta manière et maries-toi. Se venger sur les femmes ne t’apportera que des malédictions et des problèmes qui vont détruire ta vie.
À bon entendeur salut !