A peine la trentaine, le maître coranique (Oustaz) E. M. Cissé est poursuivi pour des faits d’agressions sexuelles sur cinq de ses élèves. Il a été interpellé par la police et déféré au juge.
Voici les faits, tels que relatés un journal !
Alors qu’elle donnait le bain à sa fille âgée de 11 ans, la dame M. D. N. a constaté des traces de sang sur sa petite culotte. Et qui plus est, l’enfant ressentait des douleurs lorsque sa mère touchait ses parties intimes. Acculée de questions par sa maman, sa fille a dit qu’elle a été été violée par son maître coranique. C’est ainsi que M. D. N. D. a déposé une plainte sur la table du limier en chef de Mbacké.
Entendue par les hommes du commissaire Alioune Fall, la victime a confié que quatre de ses camarades ont aussi été violées dans leur « daara ». Il s’agit d’A. C. (9 ans), R. C. (12 ans), K. G. (11 ans) et M. G. (9 ans).
Mais ces dernières ont pris le contre-pied de S. F., accusatrice de leur maître coranique, en déclarant n’avoir pas été victimes d’un viol. Ces dernières auraient été sommées de garder le silence, d’après nos sources.
Pour tirer cette affaire au clair, l’enquêteur en chef a réquisitionné les services d’un gynécologue. Après examen, les résultats des certificats médicaux confirment la possibilité d’agression sexuelle sur quatre des cinq fillettes.
Quatre certificats médicaux confirment l’accusatrice du maître coranique
À l’exception de M. G., les quatre autres élèves présentent des lésions hyménales récentes, des fissures et des rougeurs sur leurs parties intimes, d’après les documents médicaux déposés sur la table du procureur de Diourbel.
Interrogé sur procès-verbal, le maître coranique E. M. Cissé a nié les faits sans convaincre les enquêteurs. Il a été déféré ce mercredi pour les faits de viols.