Sénégal : Macky Sall cité dans une affaire d’escroquerie pour un préjudice chiffré à plus d’un milliard de FCFA

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L’ancien président sénégalais aurait bien fait de quitter à la fin de ses fonctions présidentielles. Puisqu’il est cité de partout dans des dossiers judiciaires sous les nouvelles autorités du pays. L’homme d’affaires et proche de l’ancien régime, Doro Guèye est dans de beaux draps. Selon Libération, il a été interpellé à l’hôtel Terrou Bi puis conduit dans les locaux de la Sûreté urbaine (SU) et placé en garde à vue à la suite de son audition.

L’Observateur soutient de son côté qu’il a déféré à une convocation « à comparaître dès réception » que lui ont remis les gendarmes-enquêteurs.

Mais, une chose est sûre, s’accordent les deux publications, le mis en cause a été arrêté suite à une plainte de l’homme d’affaires Zakiloulahi Sow, par ailleurs Directeur général de la société Sci Amanah, « agissant pour le compte d’investisseurs sénégalais et étrangers ».

Le dossier qui dormait dans les tiroirs a été réactivé avec l’avènement du nouveau régime, souligne Libération, indiquant qu’il est reproché à Doro Guèye d’avoir vendu aux plaignants des baux sur le site de l’ancien Aéroport international Léopold Sédar Senghor (AILSS) de Dakar.

Le préjudice financier est estimé à 1 milliard 200 millions de francs CFA par les plaignants, chiffre L’Observateur. Celui-ci confie que le mis en cause a reconnu les faits qui lui sont reprochés.

Cependant, il aurait cité le nom du Président sortant, Macky Sall, affirmant face aux enregistreurs, « qu’il agissait sous les ordres » de ce dernier.

Par exemple, se dédouane-t-il, « l’ancien chef de l’État, lui avait donné feu vert sur un lot de terrains » afin « de procéder à la régularisation des terrains » avant « de les vendre » mais « entre-temps, il s’est confronté à un litige ».

Doro Guèye et ses avocats cherchent une médiation pénale pour un règlement à l’amiable de l’affaire, proposant le versement d’un acompte de 500 millions et le reliquat à payer avant la fin du mois de juillet 2024. Mais, il faut l’aval du plaignant.

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