Au lendemain de l’adoption la proposition de loi instaurant le régime parlementaire au Togo, comme un seul homme, les acteurs de la société civile et de la ‘opposition politique se sont montré hostiles à une telle initiative. Quelques jours plus tard, en dépit d’un appel du Chef de l’Etat à une relecture de la loi et une consultation parlementaire en vue de tenir compte de l’avis de toutes les parties de la vie nationale, une partie de l’opposition n’entend pas fléchir. Elle exige un retrait pur et simple de la proposition de loi.
Au nombre de ces frange irréductible, la DMP. Par un communiqué rendu public le 04 avril, la conférence des présidents de la coalition s’est voulue claire : « la DMP demande le retrait pur et simple du texte de réforme dans l’intérêt de la paix, ainsi qu’une programmation rapides des élections législatives et régionales ».
Par ailleurs, Brigitte Kafui Adjamagbo, Gérard Adja, Abdoulaye Alassane, Gérard Djossou, Lily Gnininvi et leurs collègues exhortent leurs concitoyens à répondre massivement à toutes initiatives futures, de manifestations « visant le retrait de la loi portant changement de la constitution. »