L’organe législatif de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest a appelé, dans un communiqué publié cette semaine, les chefs d’État de la CEDEAO à proroger le délai de retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
Cette « mesure extraordinaire » est censée « laisser place à de nouvelles réflexions et négociations qui éviteront la désintégration de la Communauté », selon le communiqué.
Selon les textes de la CEDEAO, le départ des trois pays devenait initialement effectif un an après son annonce, soit en janvier 2025. Ils avaient annoncé en janvier 2024 leur volonté de quitter l’organisation, qu’ils jugent notamment instrumentalisée par Paris.
Le pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) – le Mali, le Burkina Faso et le Niger – ont jugé vendredi « irréversible » leur décision de quitter la CEDEAO, à deux jours d’un sommet de cette dernière sur le sujet.
« Les ministres engagent (…) à poursuivre les réflexions visant à convenir des modalités de sortie dans l’intérêt des populations de la Confédération », précisent les trois pays.