Démarré le 17 juin 2025, la tournée nationale de rencontre et d’échange avec la chefferie traditionnelle a connu pris fin le vendredi 20 juin dernier avec l’étape de Tsévié.

Taïrou Bagbiègue, gouverneur de la région maritime
Initiée par le Chef de département ministériel en charge de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la chefferie coutumière, le colonel Awaté Hodabalo, cette tournée nationale à permis au gouvernement d’outiller et de renforcer la capacité des ‘représentants des forces vives’ des cinq régions administratives du pays. Ce en vue d’améliorer la contribution ces têtes couronnées dans le processus électoral devant aboutir au choix de nouveaux maires et conseillers, le 17 juillet 2025.

Tout comme dans les quatre régions de l’intérieur du pays, à Tsévié, les échanges entre les experts et émissaires du gouvernement et les chefs traditionnels de la région maritime sont axés autour de trois thèmes majeurs. A savoir : Contributions du conseil national, des conseils régionaux et préfectoraux à une meilleure gestion de la chefferie traditionnelle – Les rapports entre les conseils de la chefferie traditionnelle et les autorités locales et La chefferie traditionnelle dans la 5ème République.

Au terme de la rencontre de Tsévié, à l’instar des autres chefs, celui de canton d’Aflao Gakli, Togbui Dzidzoli Detu a exprimé sa satisfaction et a salué l’initiative du Gouvernement. « A l’issue de cette rencontre de prise de contact et d’échange, nous (chefs traditionnels, gardiens des us et coutumes) nous sentons suffisamment prêts à jouer notre partition dans le processus des élections municipales du 17 juillet prochain. A l’occasion ce processus électoral, nous sommes appelés à œuvrer à faire régner la paix, à faire prévaloir la sécurité au niveau de nos localités», a laissé entendre Togbui Dzidzoli à la fin de rencontre.

Du coté des services du ministère, on est conscient qu’au Togo comme partout ailleurs sur le Contient, les périodes électorales riment avec ‘des moments de tension, d’intoxication, d’agitation sous diverses formes et de manipulation surtout de la jeunesse’. Et on juge ces séances indispensables au regard de la place que la Constitution du 6 mai 2024 accorde à la chefferie traditionnelle. Au-delà d’être des gardiens de us et coutumes, les chefs traditionnels sont des ‘garants de la paix, de la sécurité et de la cohésion sociale et particulièrement en période électorale, précise Taïrou Bagbiegue, Gouverneur de la région maritime, dans son discours d’ouverture des travaux de la rencontre de Tsévié, au nom de son ministre de tutelle, Colonel Hodabalo Awaté.
