Le régime du colonel Assimi Goïta a essuyé le mardi 17 septembre la première attaque terroriste au cœur de la capitale malienne, Bamako. Attaque qui a ciblé l’école de gendarmerie et quelques objectifs militaires dans le quartier Faladié.
Quelques heures après cette tentative vigoureusement repoussées par les forces armées maliennes (FAMas), le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, lié à Al-Qaida) a diffusé un communiqué dans lequel il revendique l’opération.
L’organisation djihadiste affirme avoir mené une « opération spécifique » contre « l’aéroport militaire et une base d’entraînement de la gendarmerie » qui a entraîné d’« énormes pertes humaines et matérielles », ainsi que la « destruction de plusieurs avions de combat ».