Au sortir de son entrevue avec le ministre Colonel Hodabalo Awaté en charge de l’administration territoriale, de ce vendredi 26 janvier, les responsables de la DMP ont exprimé leur décision de maintenir leur appel à manifester dans les rues de Lomé. Ce fut à la faveur d’un point de presse animé dans la mi-journée de ce vendredi à Lomé. Devant les professionnels des médias, ils ont affirmé que les motifs avancés par le Gouvernement pour interdire la manifestation de l’opposition s’avèrent très légers. Dans son courrier du 22 janvier adressé aux organisateurs en réponse à leur déclaration de manifestation introduite le 04 janvier, le ministre Colonel Awaté a évoqué le défaut d’itinéraire défini, l’inopportunité de protester contre le mandat des députés et l’interdiction des manifestations publiques suite à l’agression au couteau de deux agents des FDS en juin 2022.
Aux dires de la coordinatrice de la ‘Dynamique’, « tant que l’interdiction du ministre ne trouve son fondement sur aucun texte légal, la DMP ne saurait contribuer à la violation de ses droits les plus élémentaires ». par cette position tranchée, la DMP engage un bras de fer avec le gouvernement à quelques semaine de la tenue des élections législatives et régionales
La marche projetée de la DMP vise à protester contre la prorogation du mandat des députés de la présente législature, contre un découpage électoral ‘inique’, contre le licenciement de 120 enseignants membres des syndicats. Et pour la libération des détenus et le retour des exilés politiques.
