Douze journalistes ont été interpelés par la police guinéenne et d’autres dispersé à coups de gaz lacrymogène au cours d’une manifestation publique qui a eu lieu le lundi 16 octobre 2023 à Conakry. Quelques heures après leur arrestation, ces hommes de médias ont recouvré leur liberté en attendant de répondre devant un tribunal de la capitale, explique leur avocat Me Salifou Béavogui.
Au nombre des personnes arrêtées se trouve le secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG) ce syndicat qui a appelé à une marche au cœur de Conakry pour réclamer la levée de l restrictions qui pèsent sur le journal en ligne Guinée Matin. Les organisateurs signalent également qu’une journaliste a été légèrement blessée au cours de la répression policière contre la marche de lundi
Depuis aout dernier le site est inaccessible. Le pouvoir issu du coup d’Etat de septembre 2021 ayant brouillé le VPN du journal sans explication.
Sur des images diffusées par certains médias, on voit des manifestants s’éloigner des nuages de fumée dégagés par les grenades largués par les forces de l’ordre.
Dans un communiqué rendu public en fin de journée quatre organisations professionnelles ont condamné « ces violences gratuites » contre les journalistes et exigé la libération des confrères arrêtés.
« Nous avions l’intention de nous rassembler au rond-point du port. Les forces de l’ordre mixtes police/gendarmerie nous ont gazés », a indiqué à un correspondant de l’AFP Abdouramane Diallo, un responsable du SPPG.