Au Togo, la Conférence des Evêques du Togo (CET) propose au Pouvoir de Lomé d’engager un processus d’apaisement à travers un dialogue franc, sincère, inclusif et constructif face à la situation qu’elle qualifie de « préoccupante » qui prévaut dans le pays. Cette proposition est contenue dans un communiqué rendu public ce 26 mai 2025 par les hommes de Dieu à l’issue d’une réunion tenue à Lomé. La CET exhorte également tous les acteurs de la vie nationale (politiques, société civile, corps habillés, religieux) à œuvrer main dans la main pour préserver l’unité, la paix et l’avenir du pays. La préoccupation des la CET va constituer une intention qui sera portée au cours d’une neuvaine qui débute le 30 mai en préparation de la Pentecôte.
Cette nouvelle intervention de l’Eglise catholique togolaise intervient à la suite de celle de 2024 au lendemain du vote d’une nouvelle loi fondamentale par les députés. En effet, en mars 2024, la Conférence des Evêques du Togo (CET) attirait l’attention des autorités togolaises sur l’opportunité ou non d’un changement de la Constitution du pays. La CET remarque avec regret que le Togo est officiellement passé de la IVème à la Vème République, dans un contexte de fortes crispations, de lourdeurs dans les cœurs, et de frustrations générales. Les prélats pensent que cette situation sociopolitique dans le pays est la résultante des conditions de vie précaires des populations.
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