Criminalité : un jeune de 18 ans tue une femme à coups de pioche, vole son téléphone et l’enterre sur place

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Jugé par la Chambre criminelle de Thiès au Sénégal après 6 ans de détention provisoire, M. Baldé a été reconnu coupable et condamné à perpétuité. L’agriculteur comparaissait pour meurtre, vol et infraction aux lois sur les inhumations. 

Les faits remontent à 2018. La dame A. Bâ, après avoir obtenu l’autorisation du propriétaire, se rend dans le champ de C. T. Ndiaye pour y cueillir des citrons pour les revendre, mais elle a la malchance d’y croiser l’accusé, qui n’est autre que l’ami du gardien des lieux, rembobine L’Observateur

«M. Baldé la somme de sortir. Son refus d’obéir provoque l’ire du jeune homme et une bagarre entre les deux. L’accusé et sa victime se seraient violemment battus avant que [l’homme] ne prenne une pioche. [La victime reçoit trois coups dont] deux à la tête et [un] à la cuisse. Gravement blessée, A. Bâ décèdera sur place.» 

Baldé, mesurant la gravité de son acte, cherche à dissimuler le meurtre. La même source rapporte qu’«il a creusé, avec la pioche et une pelle, un trou derrière le bâtiment du champ» avant d’«y enterr[er] sa victime» et «continuer à vaquer à ses occupations comme si de rien n’était». 

Les enfants de la mère de famille feront l’horrible découverte, celle du corps sans vie de leur mère enterré dans le champ de C. T. Ndiaye. Avisés, les éléments de la brigade de gendarmerie de Mboro et la police de Tivaouane procèdent à l’exhumation du corps suivie de son évacuation par les sapeurs-pompiers et ouvrent enquête. 

Interrogé, le propriétaire du champ déclare s’être rendu sur place la veille de la découverte macabre, mais il «n’y avait trouvé que Baldé. Ce dernier «lui avait dit que son gardien [attitré Aly] était parti au village», a-t-il expliqué, repris par le journal du Groupe futurs médias.

Arrêté chez sa petite amie, le suspect passe à table, «avouant avoir tué la femme puis emporté son téléphone». Si l’arme du crime et le foulard de la victime ont été retrouvés dans le champ, l’appareil était en possession de l’accusé. Pour se dédouaner, celui-ci a tenu à préciser que la victime le menaçait de mort. Baldé a toutefois changé de version, niant les faits à la barre. Sans convaincre.

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