Expulsés successivement du Mali puis du Niger, les 1500 militaires français spécialistes de la lutte contre le terrorisme au sahel peinent à trouver où poser leurs valises. Obligées de quitter le sol nigérien après la chute de Mohamed Bazoum, Paris aurait tenté de solliciter auprès du pouvoir mauritanien une base pour ses forces.
Non, répond Nouakchott. Pour le président mauritanien, Mohamed Ould Ghazouani, son pays ne parait pas ni stratégiquement, ni géographiquement, le meilleur pays pour accueillir des soldats français dédiés à la lutte contre le terrorisme au sahel. Avec cet argument avancé au micro des confrères de Figaro : « la Mauritanie n’a d’ailleurs pas connu d’attentat sur son sol depuis 2011 et a probablement moins besoin de l’assistance d’une force multinationale » en l’occurrence les forces françaises.
La situation se complique pour la France. Quand on se rappelle que la Bénin de Patrice Talon avait aussi fermé ses portes à l’arrivée du contingent des forces françaises.
Qui pour accueillir les forces françaises de lutte contre le terrorisme ?