Alors que Paris a reconnu la mort de deux humanitaires français en Ukraine le 1er février, il faut prendre ces informations avec des pincettes, prévient le président de l’association Ouest-Est interrogé par Sputnik Afrique.
« Je ne vois pas pourquoi ils ne se serviraient pas de subterfuges » afin de réaliser des opérations masquées pour des objectifs militaires, avance Nikola Mirkovic en citant l’exemple des Casques blancs.
« C’est possible […] à partir du moment où des pays membres de l’Otan ont déjà cautionné ça, soutenu ce type d’opérations masquées pour des objectifs militaires », selon lui.
S’ »il y a forcément des humanitaires très sincères qui apportent juste de quoi manger, de quoi boire, de quoi se réchauffer aux Ukrainiens qui sont extrêmement pauvres », d’un autre côté « il est possible que certaines organisations ou certaines personnes au sein de certaines organisations jouent un double jeu et poursuivent des buts qui ne soient pas que humanitaires ».