Son nom ‘fadu’ (en éwé) signifie littéralement en français ‘fais la paix au pays’ et il réalise des œuvres d’art qui véhiculent des messages de paix. Né de deux parents artistes (père comédien et mère dessinatrice), Espoir Fadu n’a pas échappé à son destin de d’artiste plasticien. « Je suis né dans l’art puisque je suis le fruit d’une union entre un père et une mère artistes», clame-t-il. A peine engagé sur une voie qui devait le conduire au presbytère, la voix de l’art le rappelle. Après un bref passage au collège artistique de kpalimé, Espoir éclot son talent dans le domaine de la peinture. Il réalise des toiles et des fresques qui portent des messages de paix et de fraternité. Ses œuvres arborent entre autres les locaux de l’UNREC, le siège de wanep International, le ministère de la culture, la direction de la police nationale togolaise.
Initiateurs de plusieurs exposition-conférence, ce mordu de l’art assigne à son métier une mission d’éveil, éducation, de sensibilisation et de formation. En dépit plusieurs reconnaissances à lui décernées aussi bien sur le plan national qu’à l’international, ‘l’artiste apôtre de paix’ togolais ne s’en gonfle pas. « Je ne crée rien. Seul Dieu crée et moi je ne fais que réaliser ce que le créateur m’insuffle », répond-il humblement à ceux qui tentent de l’auréoler de gloire. Cependant cet admirateur de Jimi Hope et de du chanteur King Mensah semble calquer sa vie à l’art : « l’art c’est ma vie et personne ne peut me l’enlever ou me séparer de ce métier. Pour mes activités artistiques, je me lève tôt chaque matin. Ce matin j’ai débuté ce tableau à 02 heures. Je pourrais tout concéder, mais je ne pense pas supporter que quelqu’un abîme une seule de mes œuvres. Je réagirai à coup sûr de manière violente ».
Sa réussite dans le domaine, il la place dans l’amour pour ce travail. Il faut aimer pour réussir, confie-t-il « j’ai préféré l’art à tout autre travail ». Il avoue avoir travaillé dans l’enseignement et dans les activités portuaires.
Espoir Fadu partage l’AMJP (association de messagers de la jarre de paix) avec d’autres artistes de son pays. Comme ses compères, il regrette les conditions dans lesquelles le monde artistique évolue sur le continent et en particulier au Togo. seul et isolé dans son atelier baptisé ‘le Citoyen’ et entouré de ses tableaux et toiles, l’espoir de l’artiste sexagénaire semble éprouvé : « ce n’est pas facile. Les gens trichent trop les artistes. Et personne ne peut mieux résoudre le problème des artistes que les artiste eux-mêmes ». Il déplore le manque d’union et de cohésion autour des intérêts communs de la corporation.
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