Les travaux du quatrième congrès statutaire du syndicat National des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT) se sont ouverts le jeudi 16 janvier 2025 à Lomé. Créé en 2005, le SYNPHOT, l’une des plus grandes organisations syndicales du secteur de la santé du pays, se donne pour ambition de récréer le syndicalisme en faisant des organisations syndicales des actrices du développement. En témoigne le thème retenu pour la rencontre statutaire de 2025, intitulé : « syndicalisation et développement ».
Telle semble aussi la vision personnelle du Secrétaire général sortant du Syndicat, Dr Gilbert Tsolényanou qui l’a martelé à l’entame des travaux du congrès prévus pour durer deux jours. Dr Gilbert T. dit clairement vouloir imprimer un marque au syndicalisme au Togo. Du syndicalisme violent et réformateur, le SG du SYNPHOT entend amorcer un virage. Celui de lancer la vie syndicale sur le voie du développement. Une position largement épousé par le président du Conseil de l’ordre national des médecins du Togo, Pr. Katanga Anthony Peketi. Celui-ci a lancé à l’endroit de ses collègues et collaborateurs à s’engager à offrir des soins de qualité aux citoyen qui à leur tour devront œuvrer au développement du pays.
Dans son rôle d’éveilleur de conscience la premier responsable de la synergie des travailleurs du Togo (STT), Nadou Lawson a préciser l’action syndicale ne saurait s’assimiler à des actions subversives ou de trouble à l’ordre public. « par ses actions le syndicalisme n’est pas un élément perturbateur de la vie économique, mais un élément clé du développement durable continuant non seulement à l’amélioration des intérêts des travailleurs mais aussi à la justice sociale, à l’équité économique base d’une société prospère », a-t-elle lancé à l’endroit des travailleurs qui hésitent à participer aux activités syndicales au Togo.