La Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP) a tenue le vendredi 10 janvier dernier à Lomé sa première conférence de presse de l’année 2025. Conférence au cours de laquelle l’instance dirigeante du Mouvement a dressé le bilan des activités accomplies durant les douze derniers mois. Avant de situer l’opinion sur ses chantiers prioritaires pour la nouvelle année, 2025.
En effet après avoir rendu un hommage appuyé aux figures de la lutte pour la démocratie au Togo, la Conférence des Présidents de la Dynamique s’est longuement exprimée sur les dernières élections législatives et régionales couplées du 29 avril 2024. Selon elle, ces dernières élections « ont marqué un nouveau degré dans la manipulation du processus démocratique au Togo ».
Le double scrutin du 29 avril 2024 fut entaché par « des fraudes abyssales et une instrumentalisation affligeante des institutions », a déploré la DMP. Une amère expérience qui justifie la décision de la Dynamique de renoncer à participer à la prochaine joute électorale du 15 février prochain devant permettre le choix des premiers sénateurs de l’histoire du Togo. Occasion pour la Brigitte kafui Adjamagbo et ses pairs de la coordination de la DMP de réaffirmer leur ferme opposition à l’instauration d’un régime parlementaire au Togo à la faveur d’un vote de l’Assemblée Nationale de mars 2024 qui bascule le pays dans une 5ème République. Aux dires des responsables de la DMP, le basculement du Togo dans une 5ème République tel qu’opéré le 24 mars dernier constitue sans nul doute ‘un coup d’état constitutionnel’ qui « marque une étape dangereuse dans l’évolution politique du pays’.
La mobilisation populaire, l’enjeu majeur de la DMP en 2025 !
Aussi dans ce registre d’évolution politique, la DMK se fixe un enjeu majeur pour 2025 : travailler à extirper les peurs et les divisons dans les rangs des forces démocratiques (de l’opposition). Convaincus que la mobilisation populaire dans la rue reste un levier puissant pour contester les ‘régimes autoritaires’, la députée Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, Gérard Adja, Abdoulaye Alassane, Gérard Djossou et les autres de la conférence des président de la DMP se disent prêts à collaborer avec toute entité assoiffée de changement et d’une alternance politique à la tête du Togo. Comme entamé il y a quelques mois, la DMP entend également poursuivre ses plaidoyers à l’étranger en vue de déconstruire le narratif déployé par le régime de Lomé et obtenir les soutiens extérieurs dans cette longue lutte.