La flamme de la contestation ne semble pas faiblir même après relecture et adoption définitive d’une nouvelle constitution qui bascule le Togo dans un régime parlementaire. Pour faire entendre sa voix, la société civile en entrepris de mettre en œuvre tout un chapelet d’actions dans le but de contraindre le régime de Faure Gnassingbé à un retour à la fondamentaux d’octobre 1992.
A l’issue de l’étape d’indignation exprimée à travers le port du rouge et du noir, symbole du deuil et du sang, le collectif des organisations de la société togolaise, sous la conduite du Prof. David Dosseh, invite les loméens et loméennes à se mobiliser massivement pour faire échec au ‘coup d’état constitutionnel’ lors du qu’il organise le 5 mai 2024, sur le terrain de Bè Kodjindji.
Ce vendredi 26 avril, les défenseurs des droits humains, membres des OSC impliquées dans ces séries d’actions, ont opéré aux premières heures de la journée une opération coup de poing.
Selon le coordonateur de cette opération, Prof David Dossey, premier responsable du Front Citoyen Togo Debout, « il s’agissait d’exprimer le désaccord des togolais à travers les couleurs rouge et noir, sensibiliser et appeler les citoyens et tous les togolais à se mobiliser massivement pour contrer cette forfaiture du Gouvernement en place. » l’opération coup de poing a conduit Louis Attiogbé, Guillaume Koko et autres responsables d’OSC à différents carrefours et feux tricolore. Notamment à la plage de ‘Pirogue’.
Ces organisations de la société civile et certains autres acteurs de la vie de la Nation estiment que le processus, ayant conduit à l’adoption d’une nouvelle constitution qui bascule le Togo dans un régime parlementaire, est entaché de plusieurs irrégularités. Notamment son illégitimité, son illicéité et son caractère non inclusif.