Les futurs architectes et urbanistes encore pensionnaires de l’EAMAU (Ecole Africaine des métiers d’Architecture et d’Urbanisme) ont haussé le ton ce lundi 22 avril à Lomé au Togo à la faveur d’un mouvement d’humeur. Mobilisés autour de leurs délégués pays les élèves de l’Ecole venant de onze pays du Continent ont battu le pavé pour faire aboutir une requête revendicative longtemps restée sans suite dans les arcanes de l’administration.
« Nous avons organisé cette marche, ce matin du lundi 23 avril 2024 devant notre Ecole, pour dire que trop, c’est trop », déclare un des organisateurs de cette manifestation ‘surprise’. Il précise qu’une requête revendicative avait été adressée à l’administration de l’EAMAU plusieurs fois. Mais jamais de réponse favorable venant des autorités administratives. Les étudiants frondeurs exigent que leur requête soit prise en ‘compte sans délai’.
Du bloc pédagogique, les futurs cadres de l’architecture et d’urbanisme ont rallié le bloc administratif en brandissant les couleurs des pays partenaires de l’Ecole. Se disant ‘très maltraités’ les manifestants n’entendaient plus se limiter au seul cadre d’entretien entre comités des élèves et faire le relai.
Ils étaient déterminés à rencontrer le Directeur de l’école, en personne, en vue d’enregistrer et prendre en compte ce que ce dernier dira expressément. Après un tapage incisif et insistant, c’est finalement chose faite. Devant le premier responsable du centre, les doléances contenues dans la requête susmentionnée ont été réitérées de vive voix. Face à l’hésitation de l’Administration à accéder aux demandes des Elèves, ceux-ci épaulés par certains de leurs enseignants s’interdisent à retourner dans leurs amphis et à leurs activités pédagogiques.