Le 27 janvier 2024 aura été un samedi noir pour l’exercice de libertés publiques à Lomé. Après l’étouffement dans l’œuf de la marche de la DMP, ce fut une organisation de la société civile de faire les frais de la volonté du pouvoir de Lomé d’empêcher toute manifestation publique.
Suite à un coup de file, le GMC (Grand Mouvement Citoyen pour la refondation du Togo) a dû surseoir à la tenue de la sa première édition de ‘café citoyen’ pour débattre de la situation sociopolitique.
Alors que les invités continuaient à s’installer et les communicateurs revisitaient leurs notes, les premiers responsables de l’Organisation reçurent un appel téléphonique de l’administration leur intimant l’ordre de suspendre leur rendez-vous public. Au cas contraire ils seront « dispersés de force », confie le professeur David Dosseh, coordonnateur du GMC.
Une situation qui a provoqué de l’indignation au sein de l’opinion et particulièrement chez les acteurs de la société civile togolaise et politiques. Me Ajavon Zeus avait du mal à contenir sa colère. Il a fulminé : « on ne peut pas continuer à croupir sous ce diktat ».