Depuis quelques mois Le Togo est engagé dans un processus électoral devant aboutir aux choix des députés qui vont succéder à Chantal Tségan et ses collègues à l’assemblée nationale dont le mandat cour à sa fin. En vue de parvenir à un scrutin transparent et des résultats acceptés de tous les acteurs, une organisation de la société civile est montée au créneau pour apporter son lot de propositions.
Le Grand Mouvement Citoyen pour la Refondation du Togo (GMC) a, au cours d’une conférence de presse animée à Lomé, rendues publiques ses propositions. Dans l’optique d’améliore substantiellement le cadre électoral, la plus jeunes des organisations de la société civile suggère entre autres l’organisation d’audiences foraines pour faciliter la délivrance de pièces d’identité aux nombreux togolais qui n’en disposent pas. Ce qui permettra, In Fine, de lutter contre l’inscription en grand nombre sur les listes électorales des personnes mineures ou de nationalité étrangère. Le GMC entre voir le code électoral interdire d’ici 1er janvier 2018, les enrôlements d’électeurs sur la base de témoignage des chefs traditionnels. Une position qui rejoint celle d’un acteur politique de l’opposition. Le Grand Mouvement propose également que le Togo mette en place un dispositif de contrôle biométrique de l’électeur le jour du vote pour éviter les votes multiples et fiabiliser le comptage automatique des électeurs dans les bureaux de vote.
Une autre suggestion cardinale mise en avant par le professeur David Dosseh, Me Dodji Paul Apevon, Antoine Folly, Pr. Wolou Komi, Me Zeus Ajavon, Louis Attiogbé et autres, concerne notamment le découpage électoral. il faut noter que ce découpage fait l’objet de nombreuses contestations. Selon le Mouvement ce découpage devra tenir compte des résultats du dernier recensement général de la population et de l’habitat réalisé en novembre en novembre 2022.
Selon ce creuset d’acteurs politiques et de la société civile, ce parterre de propositions ont été faites au regard des graves anomalies et insuffisances observées aux cours des derniers scrutins passés et abondamment décriées par une grande partie des acteurs et organisations.
A l’occasion le GMC a reprécisé sa volonté de ne pas être une alliance politique.
