Deux journalistes togolais, Anani Sossou et Loïc Lawson Avla auraient passé en tout 18 jours à la prison civile de Lomé, poursuivis pour des faits d’atteinte à l’honneur et diffusion de nouvelles fausses susceptibles de soulever la population.
Au nombre des acteurs nationaux et internationaux, qui se sont impliqués pour la libération des hommes de médias incarcérés, figure la CNDH (Commission Nationale des Droits de l’Homme).
Agissant en sa qualité de mécanisme national de protection des défenseurs des droits humains, la CNDH a offert sa médiation aux protagonistes dans le dossier de la procédure opposant le Ministre d’Etat Kodjo Adedze et le duo Loïc et Anani.
« La médiation de la CNDH a permis de rapprocher les positions des parties », souligne Yaovi Olivier Sronvi, président par intérim de l’Institution dans un communiqué rendu public. Un rapprochement des positions qui a permis aux hommes de médias de sortir provisoirement de la maison d’arrêt de Lomé.
Le juge Sronvi et sa Commission ne comptent pas s’arrêter à une libération provisoire mais entendent poursuivre leur mission jusqu’au dénouement définitif de la procédure enclenchée.
Abordant cette médiation de l’Institution de protection des droits humains, dans sa dernière parution en date, l’hebdomadaire le Flambeau des Démocrates, désigne la CNDH sous le nom de ‘Grand acteur’.