Le Togo commémore cette année 2023, les 50 ans de la disparition tragique de la diva de la chanson, Bella Bellow. Plus d’un demi-siècle après le rappel à Dieu de l’une des grandes voix de la musique togolaise, le patrimoine artistique de l’icône résiste encore bien au temps.
Outre les albums légués à la postérité, la togolaise d’origine nigériane, en tirant sa révérence le 10 décembre 1973 dans un accident de circulation, avait aussi laissé une fille d’à peine un an : Nadia Jamier Agbodjan. Unique enfant issue de son union avec le magistrat Jamier Théophile, la petite Nadia a pu grandir grâce aux soins de son père, de la grand-mère maternelle Christine et des autres parents de la maman.
« Je n’ai eu la chance de connaître ma mère, puisqu’elle mourait alors que je n’avais qu’an », confie la petite Nadia qui a actuellement beaucoup grandi et devenue orthopédiste officiant loin de sa patrie.
Pour les festivités marquant les 50 ans de la disparition de sa génitrice, elle est revenue au pays pour se joindre à son oncle Bellow et d’autres membres de la famille pour s’associer à l’agenda officiel.
Mère de trois enfants, la quinquagénaire dit s’être fait l’image de sa défunte mère à travers ce qui lui a été conté par la Mémé Christine.
« Contrairement à maman Bella, je n’ai pas les talents de chanteuse même si j’aime bien écouter la musique. Mes enfants aussi adorent les mélodies », témoigne l’orpheline de mère et de père. Puisque papa Théophile a rejoint sa tendre épouse à l’au-delà, il y a 13 ans. Des souvenirs qui font couler les larmes à la petite Nadia.
Elle exprime sa reconnaissance au Gouvernement pour les mesures prises pour la protection des droits de sa feue mère, dont elle hérite mais aussi ceux de tous les artistes togolais en général.